La race pottok
Historique de la race
Le Pottok est Installé depuis des millénaires au Pays Basque.
Naturellement la morphologie du Pottok a évolué avec les conditions écologiques et historiques, mais personne ne conteste que le Pottok, après tant d‘années accroché aux montagnes du Pays Basque, constitue une race primitive locale.
Provenant, il y a un million d'années, d'Amérique du nord, passant par le pont naturel réunissant alors l'Alaska et la Sibérie, le cheval proche de celui de Prevalski s'établit d'abord en Asie puis émigre en Europe, alors qu'il disparaît complètement en Amérique.
Il s'installe dans les montagnes du Pays Basque et résiste au climat très perturbé des dernières glaciations de la fin du quaternaire. Les découvertes préhistoriques faites dans les grottes de Sare, d'Oxocelhaya, d'Isturitz représentent des chevaux d'un type proche du Pottok actuel. Naturellement sa morphologie a évolué avec les conditions écologiques et historiques, mais personne ne conteste le fait que le Pottok, après tant d'années accroché à nos montagnes, constitue une race primitive locale.
Les Basques eurent la sagesse de ne pas décimer les troupeaux de petits chevaux, comme cela se passa dans beaucoup d'autres régions ; au contraire ils l'exploitèrent avec d'autant plus de facilité que le pottok ne demandait aucun soin particulier : il suffisait de venir chercher dans la montagne les produits de l'année, généralement destinés à la boucherie.
Au 19ème siècle, on l'utilisait dans les mines de la région mais aussi dans celles du Nord et de l'Est de la France, car de petite taille, robuste et peu exigeant. Il fait partie de la culture basque et fût très utilisé dans la contrebande entre France et Espagne. Il fit rêver beaucoup d'enfants, lorsqu'il paradait dans les cirques avec sa belle robe pie. Aujourd'hui, chaque Pottok a son propriétaire et il est de tradition chez les éleveurs de donner au petit enfant une pouliche, qui procurera par la suite un petit pécule.
Ils vivent librement en horde d'une vingtaine de juments accompagnées de leur bel étalon sur les versants des massifs de la Rhune, de l'Artzamendi, du Baïgura et de l'Ursuya où ils participent à l'entretien de la montagne. D'autres sont élevés en prairie, destinés aux activités sportives et de loisirs.
Nous devons beaucoup à Paul Dutournier, ancien maire de Sare, qui, en 1970, créa l'ANP avec quelques amis, donnant ainsi au Pottok ses lettres de noblesse.
Variété de robes
La grande originalité de la race Pottok, hormis sa grande rusticité et son caractère, est sans aucun doute la variété de ses robes : l’alezan, le bai, le noir et le pie dans toutes ses déclinaisons.
Seule la robe grise n’est pas admise.
Voici sa répartition actuelle :
Certains éleveurs par goût personnel ou dans une optique commerciale s’appliquent à rechercher une certaine unité de robe dans leur élevage ; pour les uns c’est le pie bai, pour d’autres le noir... Tous font partie du livre A de la race.